Que le locataire vive en logement meublé ou vide ne fait pas de différence, il est libre de partir quand il le souhaite. Bien entendu, il est tenu de respecter un délai de préavis :

• 1 mois pour un logement meublé,

• 3 mois pour un logement vide.
  
  

Quelques exceptions peuvent venir écourter ce délai :

• une perte d’emploi,

• une mutation professionnelle,

• un accord avec le propriétaire,

• un déménagement dans un logement social,

• une personne de plus de 60 ans dont l’état de santé justifie un changement de domicile,

• la localisation du bien…

Le propriétaire doit attendre la fin du bail pour vendre le logement, investir le lieu en résidence principale, ou y loger son conjoint. Dans tous les cas, un préavis de 6 mois avant la fin du bail (ou 3 mois quand le logement est meublé) est engagé.

Le locataire peut cependant partir à tout moment durant ce préavis. Il est alors seulement redevable du loyer au prorata temporis.

Si vous avez résilié le contrat de location en bonne et due forme,  vous pouvez alors quitter votre logement dès l’état des lieux et la remise des clés réalisés.

Le délai de préavis court à partir du jour où le propriétaire reçoit la LRAC, émarge contre remise en main propre ou que l'acte d'huissier de justice est notifié.

Par exemple, si le préavis de location se termine le 15, vous ne devrez payer que les 15 premiers jours du mois considéré.

Ce calcul est nécessaire quand le locataire doit payer son loyer pour une période inférieur à 1 mois :

1. calculez le loyer journalier en divisant votre loyer mensuel par le nombre de jours dans le mois ;

2. calculez le prorata en multipliant votre loyer journalier par le nombre de jours d’occupation du logement.

Le propriétaire doit expressément donner son accord. Par la suite, signer une convention d’occupation temporaire pour le bon déroulement de ce processus exceptionnel en même temps que payer votre loyer est indispensable.

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